L’entrée en vigueur de la norme WLTP (Worldwide harmonized Light vehicles Test Procedure) remonte déjà à 2017 pour les nouveaux modèles de voitures. Les valeurs références ne résultent exclusivement de cette norme que depuis janvier 2019. Ainsi, dans le cycle WLTP, on peut obtenir plusieurs données sur un véhicule électrique, dont son autonomie réelle.
Procédure suivant la WLTP : caractéristiques
Avant qu’un nouveau véhicule électrique ne soit mis sur le marché européen, il fait l’objet d’une série de tests simulant la conduite réelle. L’objectif de cette démarche est de mesurer la consommation énergétique de la voiture et le nombre de kilomètres maximal qu’elle peut parcourir avant la décharge complète de la batterie. Les mesures données par les constructeurs automobiles sont obtenues à partir de tests en laboratoire, dans des conditions réelles suivant un cycle dit NEDC (New European Driving Cycle). Le process WLTP, en revanche, est destiné à refléter la réalité de manière optimale. Ainsi, si le test NEDC donne 400 km d’autonomie pour un véhicule donné, la mesure suivante peut être égale à 300 km.
Prise en compte d’un maximum de paramètres
La norme WLTP prévoit un test sur bancs à rouleaux d’une durée de 30 mn, sur un circuit de 23 kilomètres où toutes les conditions en réel sont reproduites : variation de vitesse, vitesse avec une moyenne et des pointes, conduite mixte (en milieu urbain et non-urbain). Dans le test WLTP, les options disponibles avec certains modèles de voitures sont également considérées. En effet, elles peuvent avoir une incidence sur leur consommation ou leur poids. Il peut s’agir de jantes alu ou de toit ouvrant.
De ce fait, l’efficacité du système WLTP par rapport à l’ancienne procédure NEDC est indéniable. De plus, il répond mieux aux préoccupations climatiques d’aujourd’hui.
Des écarts entre le cycle WLTP et la réalité
Même si la norme WLTP est très technique, elle n’est pas sans limites. Elle demeure théorique, basée sur une température ambiante constante (23°C). Or, dans les conditions réelles, cette dernière varie en fonction du mode de conduite et de l’environnement. Ainsi, si vous adaptez une écoconduite par un temps où il fait 20°C en ville sur une route plate, l’autonomie WLTP serait largement dépassée. A l’inverse, si vous parcourez une montagne en appuyant sur l’accélérateur, la perte d’autonomie peut aller jusqu’à 40 %. L’indicateur du GreenNCAP est une des valeurs de consommation qui prend en compte les influences d’un temps frais, idéal, ou froid sur l’autoroute.